jeudi 27 février 2014

Message pour l'accueil du president OUATTARA

Son Excellence Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA, Président du Présidium du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la (RHDP), demande aux militantes, militants, sympathisantes et sympathisants des Partis Politiques membres du RHDP, de se mobiliser pour réserver un accueil chaleureux, militant et fraternel, au Chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, qui rentre d’un séjour en France, le dimanche 2 mars 2014, à 15heures, à l’aéroport FELIX HOUPHOUET BOIGNY d’Abidjan Port-Bouët.

Fait à Abidjan, le 27 février 2014
Henri KONAN BEDIE
Président du Présidium du RHDP

lundi 24 février 2014

Présentation du Galaxy S5

200 millions de Galaxy ont été vendus. Samsung insiste sur les évolutions "sensées", celles qui facilitent la vie au quotidien. On pense a toute la couche Touchwizz entre autres.


Voici le Galaxy s5.
Connectivité 4G, Wifi AC et Download booster. La caméra a été revue au niveau de l'interface. Le S5 inclut un capteur de rythme cardiaque.
Le Galaxy S5 est étanche IP67
Knox a évolué.
Un mode d'économies d'énergie spécial (Ultra power saving) a été inclut.
Le dos du Galaxy S5 est disponible en plusieurs coloris


Fonctions
Samsung insiste sur les fonctionnalités qui font la différence tous les jours. Il semblerait que le dos perforé du S5 améliorerait la prise en mains.  4 couleurs seront propoées au lancement, ainsi que des coques de créateurs


  • Clean & Vibrant UX remplace Nature UX de Touchwizz.
  • La liste de menus de configuration a été remplacée par une grille d'icones


L'écran du Galaxy S5
  • L'écran est capable d'éclairer aussi bien très violemment que très peu (seulement 2cd/m²)
  • Adaptive display analyse la lumière ambiante pour améliorer l'expérience de visualisation de vidéos. 
La batterie passe à 2800 mAh by Planète Galaxy.

Galaxy S5 : Le point quelques heures avant l’Unpacked 5 de Samsung

Après de longues semaines remplies de rumeurs et fuites au sujet du Galaxy S5, nous voilà à la veille de l’évènement tant attendu de Samsung. On a vu passer beaucoup d’informations au sujet du Galaxy S5 ces dernières semaines et l’on peut s’attendre à beaucoup de la part du constructeur qui, bien que très bien installé sur le marché, espère surpasser la concurrence et s’offrir une longueur d’avance. 

Mais avant de retrouver Samsung pour son évènement Unpacked 5, passons en revue les plus grosses informations afin de voir ce que nous pouvons attendre du nouveau flagship de la marque.

Deux modèles pour le S5 ?
Cette année, Samsung devrait lui aussi bousculer un peu ses habitudes en présentant deux modèles plutôt qu’un seul. À la différence d’Apple qui avait présenté un 5C n’apportant clairement pas grand chose de nouveau, les deux modèles de Galaxy S5 devraient chacun présenter des nouveautés intéressantes.

On devrait ainsi voir arriver un premier modèle avec des caractéristiques plutôt classiques, et un second modèle plus « premium » avec des spécificités techniques clairement haut de gamme. La possible présence de deux modèles a d’ailleurs perturbé les différentes fuites puisque l’on avait des informations tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre, sans jamais vraiment savoir de quel modèle il était question.

Cependant, rien n’est encore sûr et l’on a appris récemment que Samsung rencontrait des problèmes avec son écran QHD et pourrait ainsi décaler la sortie de ce modèle de quelques mois par rapport au S5 classique.


Un lecteur d’empreinte
Après les échecs des capteurs d’empreintes installés par exemple sur les smartphones de Motorola et HTC, le Touch ID d’Apple a été plutôt bien accueilli, notamment grâce à une utilisation bien plus simple. Malheureusement, ce capteur n’a pas été exploité par Apple au sommet de ses capacités.

Samsung devrait lui aussi intégrer un capteur d’empreintes sur son smartphone de référence. Mais à la différence du Touch ID, le capteur du Galaxy S5 devrait se placer au coeur de l’utilisation du mobile, apportant de nombreuses nouvelles fonctionnalités. Visiblement aperçu par nos confrères de SamMobile, celui-ci devrait apporter, d’origine, tout ce que le jailbreak a offert au Touch ID. On parle de 8 empreintes enregistrables, de raccourcis vers des actions ou applications, de connexion automatique aux comptes enregistrés ou encore de dossier personnel et mode privé. En savoir plus.


Écran QHD ou Full HD
L’autre grosse rumeur qui a beaucoup secoué la toile, c’est la possible présence d’un écran QHD affichant une résolution de 1440 x 2560 px et une densité de pixels avoisinant les 560 ppp. Cet écran pourrait être intégré au modèle Premium du Galaxy S5 alors que le modèle classique pourrait être équipé d’un écran plus classique, Full HD 1080p.

Petit problème cela dit avec cet écran : Comme indiqué précédemment, Samsung aurait pris du retard dans sa conception et le modèle Premium ne serait donc pas encore prêt. Alors que l’on s’attendait à une présentation des deux mobiles lors du MWC, on se demande maintenant si ce dernier ne pourrait pas se faire attendre un peu.





Appareil photo 16 Mpx et bouton dédié invisible
Bien que certaines rumeurs aient dernièrement mentionné un capteur 20 Megapixels, tout le monde semble s’accorder sur le fait que le Galaxy S5 intégrera un APN 16 Megapixels. Celui-ci devrait par ailleurs intégrer la technologie ISOCELL, censée apporter une meilleur qualité globale aux photos, notamment en basse luminosité. L’APN en façade devrait quant à lui permettre aux adeptes de selfies de faire de plus belles photos avec un possible capteur 3,2 Mpx.

Si l’on avait déjà entendu parler du capteur photo du mobile auparavant, le bouton dédié n’avait été mentionné par aucune rumeur avant que SamMobile n’en dévoile l’existence. Et pour cause, ce bouton devrait en fait être invisible ! Désactivé lorsqu’il pourrait se montrer le plus gênant, le bouton serait tactile et s’activerait automatiquement au moment opportun.

D’autre part, le mode photo du Galaxy S5 devrait être encore amélioré, avec de nombreux nouveaux modes de prises de vues notamment, dont l’un dédié aux photos sous l’eau…
Un mode spécial pour les enfants

Samsung ne compte pas s’arrêter au lecteur d’empreintes pour passer au cap supérieur niveau sécurité. La firme semble vouloir faire de son smartphone un produit idéal pour toute la famille, y compris les enfants, et voudrait intégrer un mode enfant.

Ce mode permettrait aux plus jeunes d’accéder à certaines fonctionnalités du smartphone sans avoir nécessairement besoin de surveillance. Outre un contrôle parental plutôt pointu, une boutique spécialement créée pour les enfants devrait faire son apparition, avec des jeux éducatifs entre autres.


Quid des spécificités techniques ? Du 64 bits ?
Au niveau des caractéristiques, on a vu pas mal de choses passer, notamment au sujet d’un processeur 64 bits. Mais de nombreuses informations ont aussi été diffusées au sujet d’autres processeurs. On a notamment vu passer un Qualcomm Snapdragon 800 (4 coeurs) et un Exynos 5422 (8 coeurs) dans des benchmarks. Pour le reste, suivant le modèle, on devrait retrouver 2 ou 3 Go de mémoire vive.

Enfin, selon le teaser que Samsung avait dévoilé et les quelques infos que l’on a pu entendre, le Galaxy S5 devrait pouvoir résister à quelques mésaventures dans l’eau.

dimanche 18 mars 2012

Politique Retour au passé : comment la France (socialiste) a manoeuvré en 2000 pour installer Gbagbo

Politique
Retour au passé : comment la France (socialiste) a manoeuvré en 2000 pour installer Gbagbo
Publié le samedi 25 fevrier 2012
6 octobre 2000 :

Les heureux gagnants du concours "Qui peut être candidat à la présidence ?" sont … Robert Gueï, Laurent Gbagbo, Théodore Mel Eg, Nicolas Dioulo, Francis Wodié. Cherchez Ouattara. Cherchez aussi un candidat du PDCI. Bédié s’était déclaré candidat et avait, comme Ouattara, fait déposer un dossier.retenus par la Cour suprême.

Le lendemain, les Etats-Unis suspendent leur aide à la préparation des élections en raison de la décision de la Cour suprême d'exclure 14 des 19 candidats. A contrario, la France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, estime que « l'élection à venir est légale car elle est conforme à la Constitution ivoirienne ».

Tellement « légale » que la junte avait dû instaurer le couvre-feu pour annoncer le nom des heureux gagnants de cette parodie d’élection à venir.
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, fait dire qu’il « déplore vivement les restrictions ainsi portées au libre choix des électeurs ivoiriens ».

19 octobre 2000 :
Gueï assure qu'il reconnaîtra sa défaite s'il est vaincu et remettra le pouvoir.

20 octobre 2000 :
Laurent Gbagbo prévient qu'il fera descendre ses militants dans la rue si le scrutin est truqué.

Dimanche 22 octobre 2000 :
l’élection présidentielle se déroule sans incident majeur. Le RDR et le PDCI avaient appelé au boycott.

Lundi 23 octobre 2000 :
décrété férié par Gueï. Ses partisans et ceux de Gbagbo crient victoire.

Mardi 24 octobre 2000 :
Le ministère de l'Intérieur annonce la dissolution de la Commission nationale électorale (CNE) et la victoire du général Gueï. Laurent Gbagbo se déclare "chef de l'Etat" et appelle ses militants à descendre dans la rue.
Gueï se proclame « premier président de la deuxième République » ivoirienne et décrète un couvre feu et l'état d'urgence du mardi 24 au jeudi 26. Il remercie le peuple de l’avoir élu avec ces mots : « Dans un grand élan de maturité et de solidarité, vous venez d'accomplir votre devoir de citoyens dont le résultat fait de ma modeste personne, le premier président de la deuxième République ».
Paris lui lance une sévère mise en garde. Il s’agit pour la France, de toute évidence, de mettre en scelle son poulain Laurent Gbagbo, et tant pis si l’élection ne fut qu’une mascarade. Déjà neuf morts à Abidjan parmi les manifestants qui contestent la victoire de Guei.

Mercredi 25 octobre 2000 :
La junte cède, Gbagbo passe en force.
Brève déclaration de Gbagbo à la radio et à la télévision nationales, présenté comme le « premier président de la deuxième République de Côte d'Ivoire ». Un Gbagbo qui remercie les Ivoiriens d'avoir répondu à son « appel à la résistance au coup d'Etat électoral » du général Robert Gueï.
Le chef de la garde présidentielle, le lieutenant Laurent Boka Yapi, annonce avoir demandé à ses hommes de « cesser le combat ». Le chef d'état-major de l'armée appelle les militaires à « regagner immédiatement les casernes ».
Le RDR de Ouattara qualifie « d'illégitime » cette élection et réclame un nouveau scrutin « avec la participation de tous les candidats ». C’est alors que plusieurs milliers de partisans de Ouattara commencent eux aussi à manifester dans Abidjan, dans les quartiers de Treichville, Cocody, Abobo et Marcory, scandant "ADO, président".

26 octobre 2000 :
Ouattara demande la tenue de « nouvelles élections présidentielles » vers le 27 novembre, qualifiant le scrutin de « hold-up » électoral. Des affrontements entre ses partisans et des gendarmes qui tirent des coups de feu en direction de sa résidence l’amène à se réfugier dans la résidence de l'ambassadrice d'Allemagne qui jouxte son domicile.
Pour entériner rapidement la victoire de Gbagbo, Paris demande déjà la tenue rapide d’élections législatives, considérant ainsi que la "page présidentielle" est tournée.
L’AFP titre une de ses dépêches ainsi : « L'affrontement politique vire à la guerre ethnico-religieuse »
Alors que le sort du général Gueï, dont la junte était tombée la veille, restait toujours inconnu, les rues de Côte d'Ivoire ont été le théâtre d'affrontements meurtriers entre partisans du FPI, sûrs de leur victoire, et ceux du Rassemblement des républicains (RDR), choqués de voir M. Gbagbo tirer aussi facilement les marrons du feu. Les militants du RDR entendaient demander l'organisation d'un nouveau scrutin, leur candidat ayant été exclu du dernier vote par la cour suprême, acquise à la junte.
Le président sud-africain, Thabo Mbeki avait dès mercredi fait la même requête. Il a été suivi, jeudi, par le président en exercice de l'Organisation de l'unité africain (OUA) le Togolais Gnassingbé Eyadéma, doyen des chefs d'Etat du continent.
La France, ancienne puissance coloniale, a, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, demandé l'organisation d'élections législatives, semblant se satisfaire d'une présidence attribuée à Laurent Gbagbo, membre de l'Internationale socialiste et proche du parti socialiste français qui gouverne à Paris.
Les partisans de M. Ouattara estiment que l'élection de M. Gbagbo est « illégitime », du fait de l'exclusion de leur candidat et puisqu'elle n'a été acquise qu'au prix d'un taux d'abstention de l'ordre de 65 %.
Descendus dans les rues jeudi, à Abidjan comme dans plusieurs grandes villes du pays, ils ont été la cible des militants du FPI, auxquels s'étaient ralliées les forces de gendarmerie.
Des coups de feu ont été tirés sur la résidence de M. Ouattara, dans le quartier résidentiel huppé de Cocody à Abidjan. Il a dû se réfugier chez sa voisine, l'ambassadeur d'Allemagne.
A la même heure, le conseil national islamique -CNI principale organisation représentative des musulmans de Côte d'Ivoire- faisait état d'une quinzaine de morts -par balles et par bastonnade- et de l'attaque de plusieurs mosquées à Abobo, un faubourg populaire d'Abidjan. »

Las, ce jeudi 26 octobre 2000, Gbagbo est proclamé président de la République ivoirienne par le président de la chambre constitutionnelle de la cour suprême, Tia Koné, lors d'une cérémonie au Palais présidentiel, retransmise en direct par la radio nationale. Laurent Gbagbo pourra se targuer d'avoir été "élu" avec 59,36 % des suffrages exprimés, mais les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur 5.475.143 d'électeurs inscrits, Gbagbo n'a obtenu que 1.065.597 voix. A peine 20 % des électeurs inscrits ! Le soir, les Etats-Unis se prononcent pour de nouvelles élections : « La tenue d'élections libres, justes et générales sera nécessaire pour restaurer pleinement la légitimité du gouvernement de Côte d'Ivoire et rétablir la démocratie », déclare le porte-parole adjoint du département d'Etat, Philip Reeker.

27 octobre 2000 :
Lionel Jospin, le Premier ministre socialiste français donne l’onction. « Il y a eu une élection dans un contexte particulier puisque certains candidats ont été écartés, mais elle s'est produite et les résultats semblent montrer que celui qui l'a emporté (Gbagbo) l'a emporté largement et a recueilli une légitimité », déclare-t-il.
Fort de ce soutien majeur, Gbagbo peut alors nommer son Premier ministre, Affi NGuessan, qui était son directeur de campagne électorale.

Source Lebanco.net


Politique Retour au passé : comment la France (socialiste) a manoeuvré en 2000 pour installer Gbagbo Publié le samedi 25 fevrier 2012

Politique
Retour au passé : comment la France (socialiste) a manoeuvré en 2000 pour installer Gbagbo
Publié le samedi 25 fevrier 2012
6 octobre 2000 :

Les heureux gagnants du concours "Qui peut être candidat à la présidence ?" sont … Robert Gueï, Laurent Gbagbo, Théodore Mel Eg, Nicolas Dioulo, Francis Wodié. Cherchez Ouattara. Cherchez aussi un candidat du PDCI. Bédié s’était déclaré candidat et avait, comme Ouattara, fait déposer un dossier.retenus par la Cour suprême.

Le lendemain, les Etats-Unis suspendent leur aide à la préparation des élections en raison de la décision de la Cour suprême d'exclure 14 des 19 candidats. A contrario, la France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, estime que « l'élection à venir est légale car elle est conforme à la Constitution ivoirienne ».

Tellement « légale » que la junte avait dû instaurer le couvre-feu pour annoncer le nom des heureux gagnants de cette parodie d’élection à venir.
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, fait dire qu’il « déplore vivement les restrictions ainsi portées au libre choix des électeurs ivoiriens ».

19 octobre 2000 :
Gueï assure qu'il reconnaîtra sa défaite s'il est vaincu et remettra le pouvoir.

20 octobre 2000 :
Laurent Gbagbo prévient qu'il fera descendre ses militants dans la rue si le scrutin est truqué.

Dimanche 22 octobre 2000 :
l’élection présidentielle se déroule sans incident majeur. Le RDR et le PDCI avaient appelé au boycott.

Lundi 23 octobre 2000 :
décrété férié par Gueï. Ses partisans et ceux de Gbagbo crient victoire.

Mardi 24 octobre 2000 :
Le ministère de l'Intérieur annonce la dissolution de la Commission nationale électorale (CNE) et la victoire du général Gueï. Laurent Gbagbo se déclare "chef de l'Etat" et appelle ses militants à descendre dans la rue.
Gueï se proclame « premier président de la deuxième République » ivoirienne et décrète un couvre feu et l'état d'urgence du mardi 24 au jeudi 26. Il remercie le peuple de l’avoir élu avec ces mots : « Dans un grand élan de maturité et de solidarité, vous venez d'accomplir votre devoir de citoyens dont le résultat fait de ma modeste personne, le premier président de la deuxième République ».
Paris lui lance une sévère mise en garde. Il s’agit pour la France, de toute évidence, de mettre en scelle son poulain Laurent Gbagbo, et tant pis si l’élection ne fut qu’une mascarade. Déjà neuf morts à Abidjan parmi les manifestants qui contestent la victoire de Guei.

Mercredi 25 octobre 2000 :
La junte cède, Gbagbo passe en force.
Brève déclaration de Gbagbo à la radio et à la télévision nationales, présenté comme le « premier président de la deuxième République de Côte d'Ivoire ». Un Gbagbo qui remercie les Ivoiriens d'avoir répondu à son « appel à la résistance au coup d'Etat électoral » du général Robert Gueï.
Le chef de la garde présidentielle, le lieutenant Laurent Boka Yapi, annonce avoir demandé à ses hommes de « cesser le combat ». Le chef d'état-major de l'armée appelle les militaires à « regagner immédiatement les casernes ».
Le RDR de Ouattara qualifie « d'illégitime » cette élection et réclame un nouveau scrutin « avec la participation de tous les candidats ». C’est alors que plusieurs milliers de partisans de Ouattara commencent eux aussi à manifester dans Abidjan, dans les quartiers de Treichville, Cocody, Abobo et Marcory, scandant "ADO, président".

26 octobre 2000 :
Ouattara demande la tenue de « nouvelles élections présidentielles » vers le 27 novembre, qualifiant le scrutin de « hold-up » électoral. Des affrontements entre ses partisans et des gendarmes qui tirent des coups de feu en direction de sa résidence l’amène à se réfugier dans la résidence de l'ambassadrice d'Allemagne qui jouxte son domicile.
Pour entériner rapidement la victoire de Gbagbo, Paris demande déjà la tenue rapide d’élections législatives, considérant ainsi que la "page présidentielle" est tournée.
L’AFP titre une de ses dépêches ainsi : « L'affrontement politique vire à la guerre ethnico-religieuse »
Alors que le sort du général Gueï, dont la junte était tombée la veille, restait toujours inconnu, les rues de Côte d'Ivoire ont été le théâtre d'affrontements meurtriers entre partisans du FPI, sûrs de leur victoire, et ceux du Rassemblement des républicains (RDR), choqués de voir M. Gbagbo tirer aussi facilement les marrons du feu. Les militants du RDR entendaient demander l'organisation d'un nouveau scrutin, leur candidat ayant été exclu du dernier vote par la cour suprême, acquise à la junte.
Le président sud-africain, Thabo Mbeki avait dès mercredi fait la même requête. Il a été suivi, jeudi, par le président en exercice de l'Organisation de l'unité africain (OUA) le Togolais Gnassingbé Eyadéma, doyen des chefs d'Etat du continent.
La France, ancienne puissance coloniale, a, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, demandé l'organisation d'élections législatives, semblant se satisfaire d'une présidence attribuée à Laurent Gbagbo, membre de l'Internationale socialiste et proche du parti socialiste français qui gouverne à Paris.
Les partisans de M. Ouattara estiment que l'élection de M. Gbagbo est « illégitime », du fait de l'exclusion de leur candidat et puisqu'elle n'a été acquise qu'au prix d'un taux d'abstention de l'ordre de 65 %.
Descendus dans les rues jeudi, à Abidjan comme dans plusieurs grandes villes du pays, ils ont été la cible des militants du FPI, auxquels s'étaient ralliées les forces de gendarmerie.
Des coups de feu ont été tirés sur la résidence de M. Ouattara, dans le quartier résidentiel huppé de Cocody à Abidjan. Il a dû se réfugier chez sa voisine, l'ambassadeur d'Allemagne.
A la même heure, le conseil national islamique -CNI principale organisation représentative des musulmans de Côte d'Ivoire- faisait état d'une quinzaine de morts -par balles et par bastonnade- et de l'attaque de plusieurs mosquées à Abobo, un faubourg populaire d'Abidjan. »

Las, ce jeudi 26 octobre 2000, Gbagbo est proclamé président de la République ivoirienne par le président de la chambre constitutionnelle de la cour suprême, Tia Koné, lors d'une cérémonie au Palais présidentiel, retransmise en direct par la radio nationale. Laurent Gbagbo pourra se targuer d'avoir été "élu" avec 59,36 % des suffrages exprimés, mais les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur 5.475.143 d'électeurs inscrits, Gbagbo n'a obtenu que 1.065.597 voix. A peine 20 % des électeurs inscrits ! Le soir, les Etats-Unis se prononcent pour de nouvelles élections : « La tenue d'élections libres, justes et générales sera nécessaire pour restaurer pleinement la légitimité du gouvernement de Côte d'Ivoire et rétablir la démocratie », déclare le porte-parole adjoint du département d'Etat, Philip Reeker.

27 octobre 2000 :
Lionel Jospin, le Premier ministre socialiste français donne l’onction. « Il y a eu une élection dans un contexte particulier puisque certains candidats ont été écartés, mais elle s'est produite et les résultats semblent montrer que celui qui l'a emporté (Gbagbo) l'a emporté largement et a recueilli une légitimité », déclare-t-il.
Fort de ce soutien majeur, Gbagbo peut alors nommer son Premier ministre, Affi NGuessan, qui était son directeur de campagne électorale.

Source Lebanco.net

dimanche 12 février 2012

Finale de la can 2012 Zambie-Côte d'Ivoire

Comme à son habitude, la Zambie va accélérer en première mi-temps pour baisser son rythme en seconde. Il faut comme le Ghana ettouffer l'équipe en milieu de terrain et ressérrer les liens en défense en évitant les passes risquées. Compter sur l'efficience de nos attaquants pour faire la différence en faisant attention aux échapées des Zambiens.

mardi 10 mai 2011

LE SUIVI DES NOUVELLES NOMINATIONS

- HACA (HAUTE AUTORITE DE LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE) : IBRAHIM SY SAVANE

- GSPR - (GROUPEMENT DE LA SECURITE PRESIDENTIELLE) : LIEUTENANT COLONEL VAGONDO DIOMANDE

- LONACI: ISSIAKA FOFANA (DG)

- SIR (SOCIETE IVOIRIENNE DE RAFFINAGE): AKOSSI BENDJO (PCA)

- SIR (SOCIETE IVOIRIENNE DE RAFFINAGE): JOËL DERVAIN (DG)

- SECRETAIRE GENERAL DES AFFAIRES ETRANGERES: M. BEKE, DIPLOMATE

- BNEDT (BUREAU NATIONAL D`ETUDES TECHNIQUES ET DE DEVELOPPEMENT): KRA KOFFI PASCAL (DG)

- SOTRA (SOCIETE DES TRANSPORTS ABIDJANAIS): BOUAKE MEITE (DG)

- COMMISSION VERITE-RECONCILIATION : CHARLES KONAN BANNY (PRESIDENT) (ANCIEN PREMIER MINISTRE, GOUVERNEUR HONORAIRE DE LA BANQUE CENTRALE)

- CNCA (CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE): LEVY NIAMKE (PRESIDENT)

- ATCI (AGENCE DES TELECOMMUNICATIONS DE COTE D`IVOIRE): ARTHUR ALLOCO (DG)

- PETROCI: DANIEL GNAGNI (DG)

- CGFCC (FILIERE CAFE-CACAO): MASSANDJE TOURE-LITSE (DG)

- DOUANE: COLONEL-MAJOR ISSA COULIBALY (DG)

- TRESOR: ADAMA KONE (DG)

- DIRECTION DE L`ECONOMIE ET DES FINANCES: NARCICE N`DRI (DG)

- CNCE (CAISSE NATIONALE DES CAISSES D`EPARGNE): MAMAH DIABAGATE (DG)

- VERSUS BANK: GUY KOIZAN (DG)

- BNI: KASSI N`DA (DG) (ANCIEN DAF DE LA BNI)

- ACCT (AGENT COMPTABLE CENTRAL DU TRESOR PUBLIC DE COTE D’IVOIRE): KADER COULIBALY

- IMPOTS: ABINAN PASCAL (DG)

- PORT D`ABIDJAN : SIE HIEN (DG)

- PORT DE SAN PEDRO: HILAIRE MARCEL LAMIZANA (DG)

- AGENCE NATIONALE DE LA BCEAO: JEAN BAPTISTE AMAN AYAYE (DN)

- DISTRICT D`ABIDJAN: ROBERT BEUGRE MAMBE (GOUVERNEUR, ANCIEN PATRON DE LA CEI)

- DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO: DR NANAN AUGUSTIN HOUPHOUËT THIAM (GOUVERNEUR, CHEF DE LA TRIBU DES AKOUE)

- QUOTIDIEN PROGOUVERNEMENTAL "FRATERNITE MATIN": VENANCE KONAN (DG)

- POSTE DE COTE D`IVOIRE: KONATE MAMADOU (DG) (ANCIEN DG DE LA POSTE DE SAN PREDRO)

- BANQUE POUR LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE (BFA): LACINA COULIBALY (DG) (ANCIEN DG DE LA BHCI)

- TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE DU PLATEAU: KOUADIO KOFFI SIMPLICE (PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE)